Les professionnels de la conservation et de la restauration des biens culturels, contribuent en première ligne, à l’excellence des politiques de protection patrimoniale, ainsi qu’à la protection de notre patrimoine.
Dans ce texte, ne semble pris en compte qu’un nombre très limité de professionnels de ce secteur : à savoir, les quelques diplômés de quatre écoles publiques.
Sont notamment mis à l’écart, entre autres, les Maîtres Ouvriers de France, les Compagnons du Devoir, les diplômées d’autres formations, et les artisans ayant suivi un long apprentissage en atelier.
Pour exemple, des métiers de haute qualification, tels que la dorure et la restauration d’objets dorés, ne disposent pas de cursus universitaire et pourtant participent plus qu’activement à la préservation et l’essor de notre patrimoine, intervenant notamment sur des chantiers et projets prestigieux.
Il faut donc veiller avec la plus grande attention à ne pas exclure et nier les qualifications et les compétences spécifiques de cers acteurs, car cela ne peut que générer un sentiment de malaise. Cette décision créerait des « interdits de profession », fragilisant encore d’avantage ce milieu.
Tandis que ce projet semble vouloir créer un monopole réservé à quelques professionnels, gardons bien à l’esprit son but initial : la protection du patrimoine qui, lui, continue d’être menacé. Car, les biens culturels les plus exposés au vandalisme et « bricolage » ne sont pas ceux à l'abri dans des musées, mais ceux qui isolés et encore non répertoriés.
Trop nombreux sont les actes de vandalisme de personnes s’improvisant “restaurateurs” à leurs heures perdues.